Les croyances que nous entretenons sur la vie en général et sur nous mêmes en particulier déterminent notre vie. Ne me croyez pas, observez ce qui se passe pour vous.
Essayez de déterminer quelles sont vos croyances les plus ancrées, et vérifiez par vous mêmes.
Pour connaître les croyances qui ont de l’influence sur notre vie, il faut aller chercher nos évidences, nos convictions gisant au plus profond de nous et dont on n'a pas toujours conscience. Ce sont les affirmations dont on peut dire « Ah non, ce n’est pas une croyance, ça c’est vrai ! » Et « ce qui est vrai » pour l’un ne l’est pas pour tout le monde (ce qui confirme que c’est une croyance). Par exemple, « la loi du plus fort régit le monde et si je montre que je suis faible, je risque d’être blessé ou contrôlé » ; « je suis quelqu’un de fondamentalement heureux et optimiste », « pour que l’on m’aime, je dois d’abord aimer et le montrer en prenant soin des besoins des autres », « la vie récompense ce que l’on fait, pas ce que l’on est », « je suis ce que je ressens », « si je dis vraiment ce que je pense, je vais créer un conflit »… et ainsi de suite, il y en a plein d’autres…
Vous pouvez ainsi poser un autre regard sur les évènements douloureux, voir insupportables de votre vie, ce que vous voulez absolument changer, ce que vous ne supportez plus. Il est probable que ces évènements extérieurs auxquels vous êtes confrontés soient en train de remettre en cause une croyance bien ancrée sur vous mêmes. Lorsqu’il est temps d’élargir notre vision du monde (comme un poussin dans sa coquille qui, à un moment doit en sortir pour découvrir un autre monde) et que l’on en a pas conscience, la vie se charge de nous faire vivre des évènements qui nous secouent suffisamment pour que la coquille se brise.
Et ce qui fait tellement mal, ce n’est pas tant l’événement en tant que tel – même s’il peut être objectivement violent - , mais la résistance de l’ego à faire évoluer sa croyance, c’est à dire, lorsqu’il s’agit d’une croyance sur lui, son identité même, alors que c’est précisément ce qu’il faut faire pour sortir de l’ornière. Or l’ego a très peur de ne pas y survivre. Pour lui, c’est une question de vie ou de mort, c’est ce qui explique la violence de nos ressentis.
Et c’est vrai que lorsque nous nous délivrons d’une croyance sur nous mêmes, une part d’ego meurt.
C’est à mon sens ainsi que l’on peut interpréter la phrase évangélique « mourir à soi même ». Il ne s’agit pas là, à mon sens, d’être généreux, de s’oublier en faisant passer les autres avant. La mort dont il s’agit est celle de mon ego trop étroit auquel je me suis identifié.
Pour reprendre les exemples du début, lorsque l’on prend conscience tout à coup (ou petit à petit) que « non, je suis aimable même si ce que je fais n’est pas couronné de succès ou ne plaît pas », « non, le monde n’est pas impitoyable et je peux montrer ma vulnérabilité sans risquer ma survie », « non, l’amour n’est pas une monnaie d’échange et je suis aimable même si je ne m’occupe pas toujours des autres », alors… un nouveau monde s’ouvre, plus vaste, de plus en plus vaste au fur et à mesure que nos limitations sur nous mêmes tombent, et plus aimant...
Alors bien sûr, lorsque la vie nous secoue on peut maudire ce ou ceux qui nous semblent responsables, et d’ailleurs on ne se gêne pas pour le faire, mais on peut aussi – surtout ? – voir comment ce qui se passe est en train de nous montrer une porte, une ouverture vers autre chose, vers un autre monde, vers un autre « Je », plus vaste, plus riche et plus aimant.
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Charleen Stainbrook (jeudi, 02 février 2017 21:37)
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Clint Isaac (samedi, 04 février 2017 08:18)
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